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L’ann?e derni?re, avant l’anniversaire du meurtre de Stat et Nastya, leurs amis, les repr?sentants de diff?rents mouvements et de divers secteurs de la soci?t? russe se sont r?unis dans un Comit? le 19 Janvier pour comm?morer dignement l’anniversaire de la mort de deux antifascistes et dire d?finitivement « Non!» ? la terreur nazie. Le 19 Janvier 2010 malgr? le froid et la police, pr?s de 1500 personnes ont pris part ? la manifestation antifasciste. Parmi les participants, il y avait des gens qui protestaient contre la politique du pouvoir et des gens qui n’ont pas cette habitude et qui, dans la p?riode sovi?tique, ne prenaient pas part aux manifestations publiques. Les gens qui, jusqu’? ce jour, n’avaient jamais assist? aux manifestations sont venus pour prendre part ? la manifestation car le probl?me n? au sein de la soci?t? a touch? les gens sans distinction d’?ge, de niveau social, de profession, de sexe… Les ?tudiants et les retrait?s, les gens riches et les pauvres, les bourgeois et l’intelligentsia, les jeunes ouvriers… sont sortis aussi dans la rue pour rejoindre la manifestation. Tous ces gens ont ?t? r?unis ? cause de l’intol?rance, ? cause des assassins nazis, parce qu’ils avaient honte pour le pays, pour la ville o? les ?v?nements horribles sont presque entr?s dans la vie normale. Aujourd’hui, apr?s un an, il s’av?re que cette protestation correspondait ? un probl?me de notre ?poque. Elle a peut-?tre ?t? un peu tardive. De toutes fa?ons, les ?v?nements du 11-15 d?cembre ? Moscou et dans d’autres villes ont montr? que le nazisme n’a pas baiss? sa t?te, que les id?es de l’ultra droite ont touch? une masses de jeunes. Ces masses de l’?poque de Eltsine et de Poutine ont ?t? mal ?duqu?es et sont pr?tes pour les actions violentes. Le mot « pogrom» a ?t? prononc? et la foule sur la place de Man?ge avait presque commenc? les actions violentes. Quatre jours plus tard la foule ? cot? de la gare « Kievskiy » a ?t? pr?te pour se battre, pour casser et tirer. La question s’est pos?e : pourquoi les antifascistes ne sont pas devenus un obstacle vivant pour le foule furibonde ? Il y a plusieurs r?ponses possibles ? cette question. Les plus importantes sont les suivantes : essayez vous-m?me d’?tre l’obstacle vivant, essayez vous-m?me de vous organiser pour r?pondre ? la foule furieuse, aux nazis qui commettent des meurtres et qui qui pratiquent contre vous une vraie chasse ? l’homme. Ce sont les conditions dans lesquelles vivait le jeune mouvement antifasciste dans la deuxi?me moiti? de 2010. Les perquisitions, les rafles massives aux concerts et les arrestations, le t?moignage sous la pression — tout cela est devenu la r?alit? du mouvement antifasciste. Tout cela au lieu d’organiser des ?v?nements culturels et ?ducatifs pour les jeunes, publier des mat?riels et d’organiser des comp?titions de football ou des combats sportifs que les antifascistes ont organis? d?j? en 2009. L’Etat avait senti la menace de la part des jeunes antifascistes et il a envoy? l’appareil policier pour les bloquer. A ce moment pr?cis, les nazis ont organis? les marches l?gales — « les marches Russes» — , et se montraient devant les journalistes dans les h?tels chics. Ainsi ils ont continu? ? tuer les pauvres gens sans protection comme les concierges, les ouvri?res, les adolescents… Au moment de la rafle massive des antifascistes par les policiers, les nazis essayaient d’?tre respectables, montraient aux autorit?s et aux businessmen qu’ils peuvent stabiliser la situation ?conomiquement et politiquement difficile, qu’ils pouvaient faire du travail p?nible et d?filer dans des tenues bien propres. Les ?v?nements sur la place de Man?ge sont venus ? la suite de ce d?fil?. Vu la r?action, plus pr?cis?ment le manque d’actions de la part de la police pour trouver et condamner des responsables, il semble que cela plaisait ? quelqu’un du Kremlin.